Rame…M’dame

Une fraîcheur exceptionnelle pour le mois de mai, une alternance d’averses et d’éclaircis avec des coups de soleil torrides, il fallait prendre son dressing dans son sac à dos ou dans son sac à main….

Un périple spirituel en double sens va commencer, quarante jours, un chiffre anodin pour certains, pour d’autres, c’est le début d’éveil du bébé, en outre la nouvelle maman aurait eu le temps de se remettre de son accouchement en théorie. Hélas, cela prend plus de temps, intégrant plusieurs facteurs. Il m’a fallu presque 5 mois ou 6 mois pour rééquilibrer l’humaine qui donna la vie.

Un challenge conjuguait le jeûne, l’allaitement, il fallait trouver une routine alimentaire, l’adapter durant les tétés avec une chaleur orpheline durant certains jours, en plus de l’invasion de moustiques. Une période délicate, l’état psychologique est primordial, l’effet de la routine journalière, le ballet des hormones s’offre le carré d’or d’orchestre… J’avais les chutes de Niagara version cheveux, ce fut les cheveux d’un ange disparu.

Le rythme était infernal surtout avec les veillés, finir la journée était un rallye Dakar mental, il a fallu presqu’une semaine pour s’adapter; scroller le téléphone à longueur de journée, visualiser les documentaires, il y avait un moment privilégié, le moment de la tétée câline et nos longues discussions amoureuses, on s’échangeait nos codes, nos astuces, les nourrissons comprennent, il faut savoir en décoder leur langage. Ma belle-mère tenait le fourneau, on était choyé par des petits et de grands plats.Un festin oculaire et gastronomique.

L’été s’annonce rude, des températures caniculaires, j’en profite non pour faire des bains solaires, mais la fameuse rééducation périnatale, ma belle-mère était mon Joker, elle gardait mon petit bonheur, une des rares escapades pour soi. Un de ses jours ma belle-mère m’appelle, mon taxi était en retard, le petit bonheur pleurait malgré qu’il est nourri, propre, il ne voulait pas dormir or il avait un autre plan en tête. elle a usé de tous ses astuces, elle est désavouée.

Le temps d’arriver, il a échoué dans les bras de morphée bercée par la voix de sa grand-mère. Nous commençons à papoter voire la programmation de la coupe du monde. Une voix aiguë surgit, la sieste et mon répis de courte durée prennent fin. Il voulait voir les matchs aussi, digne héritier de sa mère.

Quelques jours de fraîcheur, pour effacer l’aigreur de la canicule, le rendez-vous du premier vaccin se faufile, le déluge de conseils et d’expériences. Je retiens mon souffle, demain sera un autre jour…

Catégories pensées tardives

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