Un nouveau monde vous appelle

Un soleil éclatant se réveille en bonne forme, des allures d’un weekend, une température fraîche…un minois angélique découvre son nouvel environnement, des regards curieux, quelques bribes de sons timides. Il palpe notre réaction…

Le premier réveil en petite famille à peine, on élève la voix pour ne pas le déranger, le nouveau papa le prend entre ses bras, le silence est maître, un sourire s’allonge sur les deux labiales, le petit bonheur fixe son papa pour s’imprégner du visage, humer l’odeur. Le papa est frêle, il a peur de faire une mauvaise manipulation, un bisou sur les pieds et les mains sans oublier de passer un coton pour désinfecter les mains, certains se reconnaitront dans ce geste.

Il joue avec sa petite langue, il est temps de servir les premiers repas en tant que maman. C’est avec un grand enthousiasme, je deviens tel un enfant curieux, je veux tout savoir. D’ailleurs lui aussi, une boule de chaleur, d’émotions….Tu l’as portée durant 9 mois, une réalisation 3D sur mesure, enrobée de nos deux chromosomes, un code hermétique, se dévoilera-il au fil du temps ?

Le service du chef étoilé continue, après la pause douceur, le petit déjeuner est prêt, La Mama est au petit soin, d’ailleurs elle envoie les nouveaux parents prendre des forces, elle profite des dernières heures avec son petit fils, elle attendait ce bonheur impatiemment; j’attendais le passage de la sage-femme pour un check-up pour mon petit bonheur, surveiller son poids, une poignée de conseil en outre l’état des points sutures.

La maison était réglée comme une montre, les repas à temps, bien rangé, l’odeur des saveurs méditerranéennes, un cocon douillet a été reproduit, je replongeais dans mon enfance, d’ailleurs mes choix étaient guidés inconsciemment par les souvenirs d’enfance, pour l’anecdote, le choix de l’eau micellaire s’est fait arbitrairement, comme par hasard, ce fut un trousseau offert par la maternité, j’hume la senteur, une chair de poule m’envahit.

Un flashback précis pour une scène dans la maison de mon enfance, entourée de ma grand-mère, de ma tante, de sa fille et sa petite fille, une ambiance de joie, de retrouvailles, cela sentait le café à l’italienne, le thé à la menthe, les petits fourrés tout chaud, la porte de la maison grande ouverte, nous jouions dans la cour….

il fut un temps que les moins de vingt ans ne puissent connaitre…Oh que miséreux , bien que ce temps là…. manque à ses êtres au delà….

Catégories pensées tardives

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